Les conditions climatiques ont une influence très importante sur la qualité finale du béton. 
On doit s’en préoccuper dès sa fabrication et jusqu’à sa maturité en passant par son transport, sa mise en œuvre et sa cure.

En hiver, le gel détériore les propriétés des bétons frais en cours de durcissement. 
Par temps froid et venté la prise peut être suffisamment retardée pour altérer l’évolution des réactions d’hydratation et, lorsque la température baisse en desous de 0°, entraîner le gel du béton.
Les solutions possibles :
– exécutez vos coulages ebeton lafarge1n fin de matinée
– évitez de couler du béton s’il y a un risque de gelées nocturnes
– utilisez de préférence un ciment à haute résistance (type CEM I 52,R ou SENSIUM CEM II 42,5 N)
– dosez l’eau aussi faiblement que possible
– incorporez un adjuvant accélérateur de prise
– chauffez les composants du béton (eau et granulats)
– différez vos décoffrages pour éviter tout arrachement des parements
– protégez vos ouvrages après coulage (cure ou bâchage)

 

Conséquence du gel sur le béton frais

Lorsque le béton frais gèle, les réactions d’hydratation cessent et le durcissement est complètement arrêté.
Si le gel intervient avant le début de prise, il provoque uniquement un gonflement, le durcissement reprenant normalement dès que la température redevient positive (vers 5 °C). L’effet du gonflement conduit néanmoins à une baisse de résistance. 
Si le gel intervient au début du durcissement, la porosité est augmentée, l’adhérence pâte-granulats diminue et les résistances mécaniques sont fortement altérées. Dans ce cas, les dommages sont irréversibles. 
Il est donc extrêmement important d’anticiper l’évolution climatique avant la mise en œuvre et de prendre les dispositions nécessaires. La résistance finale du béton est d’autant plus affectée que le gel du béton est précoce.

Rappel sur les dosages en eau
beton lafarge 2
On remarque que la diminution d’eau incorporée dans le béton lui assure une meilleure résistance à la compression.
Ceci est valable par toutes conditions climatiques, mais encore plus en hiver en tenant compte du risque supplémentaire de gel.

Source : Lafarge